Techniquement, l?aller-retour express de Manuel Valls à Berlin samedi, pour assister à la finale de la Ligue des champions entre son équipe de c?ur, Barcelone, et la Juventus de Turin, est-il contestable ? Non, à partir du moment où le Premier ministre assistait aussi à une réunion d?organisation de l?Euro 2016, qui se jouera en France. Le voyage n?étant de ce fait pas considéré comme privé, Manuel Valls n?avait pas à le payer sur ses deniers personnels, comme François Fillon l?a fait à sept reprises (pour près de 7 000 euros de voyages privés au total) lorsqu?il était à Matignon. « Le Premier ministre a parfaitement le droit d?utiliser les avions mis à sa disposition pour ce type de déplacement officiel », soutient le député René Dosière, attentif à ce que la règle soit suivie. En 2009, le premier président de la Cour des comptes Philippe Séguin avait d?ailleurs dit qu?il était souvent plus économique d?utiliser un avion de l?Etec (l?unité de l?armée de l?air dévolue au transport aérien des membres de l?exécutif) qu?un avion privé.
Une défense bien maladroite
« Le Premier ministre ne se déplace jamais seul », souligne René Dosière. Ainsi, samedi, à bord du Falcon 2000, Manuel Valls était accompagné d?au moins six personnes, comme toujours : un médecin, un technicien en télécoms, un aide de camp, un membre de la protection rapprochée, etc. L?Etec facture 4 251 euros...
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