Le duc de Bretagne est éreinté. Jeudi soir dans le centre de Rennes, le candidat à la présidence de la Bretagne Jean-Yves Le Drian vient d'offrir son dernier discours de campagne devant 1 000 de ses ouailles. Il n'a que quelques minutes à offrir en interview. La faute à son autre casquette de ministre de la Défense. Des dossiers « à retravailler », sa prochaine visite à Moscou « à préparer ». Front national, alliance avec les écologistes, remaniement... Ses réponses seront brèves, sèches et parfois grinçantes.
Le Point.fr : Il y aura des conseillers régionaux Front national. Une première depuis 1998 en Bretagne. Comment composerez-vous avec eux ?
Jean-Yves Le Drian : Ils devront composer avec moi. Pas l'inverse. Jusqu'à présent, les Bretons m'ont donné leur confiance. J'espère qu'ils le feront dimanche prochain. Dans ce cas, je n'aurai rien à négocier avec les conseillers régionaux du Front national. Je ne doute pas qu'ils s'opposeront à notre projet pour la région.
Dès votre prise de fonction, sur quel dossier faudra-t-il s'atteler ?
(Il coupe). Je ne suis pas encore élu. Les tâches du prochain président de région sont nombreuses. Il devra en priorité résoudre la crise porcine. La filière est émiettée, il faut la réorganiser. D'autres dossiers sont vitaux pour la Bretagne, à commencer par le plan numérique...
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