La tête de liste de l'union de la droite et du centre en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées en avait marre des critiques le traitant de candidat parisien « parachuté ». Dominique Reynié a répondu par la dérision à ses détracteurs. Le médiatique politologue de la Fondapol s'est rendu vendredi 25 septembre sur l'aérodrome de Pamiers (Ariège) pour se faire larguer à 4 000 mètres d'altitude, en tandem avec un instructeur de parachutisme. Près de 4 000 personnes avaient déjà visionné lundi soir la vidéo de son saut sur YouTube. L'apprenti para, né à Rodez (Aveyron) en 1960, sait que cette courte séquence décalée vaut mieux que tous les longs discours sur ses attaches régionales. Souriant dans son treillis militaire, il casse aussi au passage son image un peu trop lisse de prof de Sciences Po qui commentait les élections sur les plateaux de télévision.
Jeté dans l'action, le soldat Reynié doit encore éviter... la chute libre dans les sondages. Distancé par le Front national donné en tête dans toutes les études d'opinions, le candidat de la droite se dépouille de son costume de centriste bon teint pour donner des gages de sarkozysme décomplexé à son électorat. Dominique Reynié propose par exemple de créer une sorte de « police régionale » pour assurer la sécurité dans les trains...
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