Réunion sur la réforme du collège. Autour de madame la ministre, des membres de son cabinet, d'une directrice de l'administration centrale, de quatre recteurs et d'une douzaine d'invités parmi lesquels une illustre psychanalyste, un grand historien spécialiste des questions d'éducation, un physicien, membre de l'Académie des sciences, qui fut en 1996 l'un des trois initiateurs de La main à la pâte, un professeur d'histoire et de géographie, fidèle depuis dix-sept ans à son collège de Saint-Denis et qui s'est fait connaître par des publications et des interventions dans le débat public fondées sur son expérience. Il y a aussi un sociologue qui se définit comme un expert. Il faut bien le croire. Les autres, à commencer par l'auteur de ces lignes, avouent de bonne grâce n'avoir que des contacts lointains avec l'enseignement en collège, ce qui ne les empêche pas d'avoir sur lui des idées arrêtées, en particulier ceux, très majoritaires autour de la table, qui soutiennent la réforme avec le sentiment de livrer le bon combat.
Madame la ministre est chaleureuse et directe, son directeur de cabinet et le recteur de Paris, qui conduisent les opérations, ont l'esprit pénétrant et le discours mesuré. L'illustre psychanalyste ayant attaqué d'emblée sur le jargon des textes ministériels et l'auteur de ces lignes ayant ajouté qu'il ne s'agissait pas seulement de jargon mais d'un maniement maladroit et souvent fautif du français, leurs interlocuteurs,...
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