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Ralliements à Fillon, les pro-Juppé résistent
information fournie par Reuters 21/11/2016 à 11:39

RALLIEMENTS À FILLON

RALLIEMENTS À FILLON

PARIS (Reuters) - François Fillon, grand vainqueur dimanche du premier tour de la primaire de droite pour l'élection présidentielle de 2017, a continué lundi à engranger les ralliements mais les partisans de son rival du second tour, Alain Juppé, n'avouent pas battus.

Le président du parti Les Républicains (LR) a annoncé sur France 2 qu'il voterait dimanche prochain pour l'ancien Premier ministre au second tour de la primaire de la droite pour l'élection présidentielle de 2017.

"Je pense que c'est celui qui défendra le mieux les valeurs de la droite", a déclaré Laurent Wauquiez, qui soutenait l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, éliminé dimanche.

"Il faudra entendre le message de ceux qui ont voté pour Nicolas Sarkozy et qui ont demandé une alternance qui soit une alternance forte", a-t-il ajouté. "Et je pense que François Fillon est celui qui pourra le mieux le prendre en compte."

L'ancien Premier ministre a créé la surprise dimanche, en remportant haut la main le premier tour de cette primaire avec plus de 44% des suffrages, loin devant celui qui faisait figure de favori, Alain Juppé (28,6%).

Deux anciens ministres de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux et Rachida Dati, ont pour leur part appelé à voter Fillon.

"Nous sommes engagés aujourd'hui à ses côtés. Notre soutien sera loyal, total, entier et à la hauteur de ce que François Fillon souhaitera", a déclaré Brice Hortefeux sur RTL.

François Fillon avait déjà engrangé dimanche les ralliements de Nicolas Sarkozy, dont il fut le Premier ministre entre 2007 et 2012, et de Bruno Le Maire, autre perdant du premier tour.

LE PORTE-PAROLE DE LE MAIRE VOTE JUPPÉ

Le porte-parole de Bruno Le Maire, le député LR Franck Riester, a en revanche annoncé lundi qu'il voterait dimanche prochain pour Alain Juppé, le plus à même selon lui de faire gagner la droite en 2017 mais qui n'avait jusqu'ici recueilli le ralliement que de Nathalie Kosciusko-Morizet, quatrième.

"Parce qu'il rassemble large, parce qu'il rassemble les différentes sensibilités de la droite et du centre, bien mieux à mon sens que François Fillon", a-t-il expliqué à iTELE.

"Et puis deuxièmement, sur les questions de société, François Fillon est beaucoup plus conservateur qu'Alain Juppé et moi je me retrouve beaucoup plus dans cette vision de la société qu'a Alain Juppé", a-t-il ajouté.

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, un des principaux soutiens du maire de Bordeaux, a estimé sur BFM TV que la primaire n'était pas jouée, malgré l'écart de près de 16 points séparant François Fillon et Alain Juppé au premier tour.

"Je ne pensais pas que l'on puisse passer de 10% à 40% en si peu de temps", a-t-il dit en jugeant que cela restait "fragile".

Il a estimé qu'Alain Juppé était "le meilleur candidat" face à la présidente du Front national, que tous les sondages donnent qualifiée pour le second tour de la présidentielle.

"Le programme d'Alain Juppé est faisable de A à Z. Je crois que le programme de François Fillon est un programme qu'il ne pourra pas tenir", a ajouté Jean-Pierre Raffarin. "Le débat de jeudi soir (entre les deux candidats) va être déterminant."

Le président de l'UDI (centre), Jean-Christophe Lagarde, a pour sa part déclaré sur Europe 1 qu'il ferait campagne pour le maire de Bordeaux "jusqu'au bout".

"Nous ne souhaitions pas que Nicolas Sarkozy puisse être le candidat de la droite et du centre. Le problème de personnalité étant réglé, je pense qu'on va avoir un débat plus apaisé."

Si François Fillon remporte le second tour de la primaire dimanche prochain, il faudra "nécessairement avoir une discussion sur un programme législatif", a-t-il ajouté.

"Nous avons des divergences évidentes sur les problèmes de société. Sur l'économie nous avons des différences de degré ; il n'y a pas de blocage de nature", a conclu le président de l'UDI.

Alain Juppé a pour sa déclaré lundi dans un message à ses électeurs potentiels que sa détermination était "infaillible".

"Je veux tourner la page d'une décennie désastreuse", explique-t-il. "Je veux des réformes crédibles pour ramener l'autorité de l'Etat et assurer la sécurité de chacun (...) Je veux une France audacieuse et indépendante, ne prenant ses ordres ni à Bruxelles, ni à Washington, ni à Moscou."

(Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse)

38 commentaires

  • 22 novembre 09:49

    Quand on joue contre son camp on n.est plus crédible et c'est le cas de Juppé qui confond débat politique et castagnettes pour essayer de gagner la place au.il ne mérite pas.


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