Dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 juillet, les députés ont voté la prolongation de six mois de l'état d'urgence à la suite de l'attentat à Nice. Vers 2 h 40 du matin, le député Laurent Wauquiez a critiqué l'action du gouvernement de manière particulièrement virulente. Wauquiez a reproché à Manuel Valls de ne pas prendre « les mesures qui permettent de s'adapter » à la recrudescence des attentats et d'avoir fait preuve de laxisme. « Ça fait un an et demi qu'on vous le demande. Changez le droit ! Mais changez le droit ! » a-t-il insisté.
« Je ne me laisserai jamais entraîner par un opportuniste »
Une intervention que le Premier ministre n'a pas laissé passer. « La France dont je dirige le gouvernement ne sera pas celle où seront instaurés des centres où l'on enferme de manière indéterminée pour un temps indéterminé des individus qu'on suspecte, pour reprendre votre mot. Je ne me laisserai jamais entraîner par un opportuniste », a-t-il lancé. Dimanche, dans le JDD , le Premier ministre avait mis en garde contre la « trumpisation de la société française ».
Mais cette passe d'armes cache mal le désarroi de la majorité. Quelques jours après les événements niçois, selon Mediapart, certains ministres se disent « désemparés » par les violentes attaques de la droite. L'opposition n'a accordé au gouvernement aucun répit : il...
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