Avant de tweeter, il faut parfois tourner sept fois sa langue dans sa bouche. Au lendemain du premier tour des élections régionales, lundi 7 décembre, le député socialiste de l'Isère Erwann Binet a sous-entendu que glisser un bulletin en faveur du Front national revenait à donner sa voix à Daech. Dans un tweet, révélé par Le Lab d'Europe1, il s'est interrogé : "Toujours pas de communiqué de l'EI pour revendiquer et se réjouir des résultats d'hier soir..."
Aussitôt tweeté, aussitôt effacé. Réalisant le tollé que pouvait provoquer sa sortie - même si elle était ironique -, Erwann Binet a supprimé le message. Reste qu'il n'est pas le premier responsable politique à avoir réalisé le même genre de comparaison entre le FN et l'EI. Chez les socialistes, le président de la région Bourgogne François Patriat avait, lui, jugé que "voter FN, [c'était] voter Daech". Cité par L'Est républicain , il avait expliqué que "Daesh [faisait] le boulot du FN". "S'il réussit à communautariser les gens, le but est atteint. Marion Maréchal-Le Pen l'a dit elle-même : la campagne du Front national est dynamisée par les attentats."
Marine Le Pen, "la candidate de Daech"
Le coordinateur du Parti de gauche Eric Coquerel a, lui, estimé que le parti de Marine Le Pen était "l'allié objectif des terroristes". Même son de cloche à droite. En septembre déjà, Gérald...
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