Dimanche 23 avril, après l'annonce des résultats du premier tour, Jean-Luc Mélenchon se fait attendre. Il poste d'abord, peu après 20 heures, un message sur Facebook dans lequel il annonce qu'il ne valide pas le « score annoncé sur les bases du sondage ». Deux heures plus tard, les résultats le placent toujours quatrième, derrière François Fillon, il prend la parole, amer, devant ses militants. Il commence par critiquer les deux finalistes Marine Le Pen et Emmanuel Macron ainsi que les « médiacrates et oligarques qui jubilent ». Il annonce ensuite qu'il ne donnera pas de consigne de vote dans l'immédiat, et s'en remettra à la décision de ses 450 000 soutiens sur sa plateforme internet.
Sa position a bien évolué. Le 21 avril 2002, alors que Jean-Marie Le Pen et Jacques Chirac se retrouvaient au second tour, Jean-Luc Mélenchon n'avait pas hésité. Dans une tribune publiée dans le journal Le Monde
, publiée le 26 avril, celui qui était alors le ministre de l'Enseignement supérieur du gouvernement Jospin affirmait : « Le vote d'extrême droite doit être réduit au minimum par nos forces. (...) Plus nous aurons réduit Le Pen avec le bulletin de vote Chirac, plus forts nous serons pour débarrasser ensuite le pays de ce dernier aux législatives. »
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