Lundi, c'est le commissaire général Yves Jobic, ancien patron de la brigade antigang, qui a détaillé les « tuyaux » recueillis sur les auteurs présumés du « plus important casse de l'année 1994 en région parisienne ». Grâce à un « tonton », le commissaire Jobic avait livré sur un plateau, en septembre 1999, soit cinq ans après les faits, les noms de cinq suspects présumés de ce braquage ? dont celui de Mohamed Amimer, 58 ans, aujourd'hui devant la cour d'assises ? à ses collègues de la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne.
Ces derniers avaient jusque-là fait chou blanc et avaient même renvoyé la procédure au juge d'instruction sans avoir pu remonter la piste des protagonistes de ce vol à main armée à 15 millions de francs (3,2 millions d'euros), commis au préjudice de la banque Inchauspé, implantée dans le 2e arrondissement à Paris. Sur leur procès-verbal de transmission remis en 1996 au magistrat instructeur, les policiers avaient conclu en de « vaines recherches ».
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Yves Jobic, à la tête de la BRI (brigade de recherche et d'intervention) entre 1996 et 2001 ? un service rival de la BRB depuis de longues années ?, a remis en lumière, lundi, les « discordances »...
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