Deux candidats, deux philosophies, deux choix pour les électeurs et, finalement, un beau duel. À droite, hier soir, lors du dernier débat démocrate avant les primaires du New Hampshire mardi, il y avait Hillary Clinton qui jouait la carte du pragmatisme. À gauche, il y avait Bernie Sanders qui se présentait comme un socialiste et appelait à une "révolution". Hillary Clinton, qui a gagné d'un cheveu l'Iowa, est montée violemment au créneau en accusant le Sénateur du Vermont de mener une campagne d'insinuations et de calomnies qui sous-entend qu'elle est corrompue. Il la critique depuis des mois pour les millions qu'elle a gagnés en conférences tarifées à Wall Street, notamment 675 000 dollars payés par Goldman Sachs. "Assez, c'est assez, a-t-elle dit d'un air hargneux. Si vous avez quelque chose à dire, dites-le directement."
À plusieurs reprises, elle a semblé sur la défensive, élevant la voix d'un ton virulent. Mais Sanders, qui était mieux préparé, moins échevelé que d'habitude et avait un peu modéré son ton de tribun de la plèbe, ne s'est pas laissé décontenancer. Il l'a poussée dans ses retranchements en répétant qu'un groupe de bailleurs de fonds de Wall Street avait versé 15 millions de dollars à sa campagne. "Il y a une raison pour laquelle ces gens mettent tant d'argent dans le système politique. Ça sape la démocratie américaine", a-t-il lâché. Elle a eu l'air aussi sur la défensive quand on lui a demandé si...
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