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Primaire : Sarkozy face au casse-tête du calendrier
information fournie par Le Point 19/02/2016 à 08:29

"La politique, c'est une affaire de calendrier. » Combien de fois, au cours de sa carrière, Nicolas Sarkozy a-t-il martelé cela comme un mantra ? Au point que, depuis son retour sur le devant de la scène en septembre 2014, tout était réglé à la seconde près. Il lui fallait d'abord récupérer la présidence du parti. Ce fut fait le 29 novembre 2014. Il lui fallait ensuite se débarrasser du sigle « UMP », marqué au fer rouge par la guerre Copé-Fillon du côté politique, par l'affaire Bygmalion du côté judiciaire, par ce fichu sigle « UMPS », popularisé par Marine Le Pen, du côté symbolique. Ce fut réglé le 5 mai 2015, avec la naissance du parti « Les Républicains ». L'organisation d'une primaire pour 2017 venait d'être actée. Il fallait aussi enregistrer quelques succès électoraux, à faire valoir en temps voulu. Même sans gloire, Les Républicains ont remporté les régionales de décembre 2015. Construire l'image du rassembleur, du bâtisseur de projet (le vote sur le texte d'orientation du parti pour la présidentielle par les adhérents doit avoir lieu en avril), d'abord, pour rappeler en temps voulu qu'il est aussi une bête de campagne.

Mais la machine s'est vite enrayée. Ce consommateur compulsif d'études d'opinion sait bien que les sondages n'ont jamais décollé, que les Français plébiscitent toujours plus Alain Juppé et rejettent catégoriquement l'idée d'un match retour entre lui et François Hollande....

1 commentaire

  • 18 février 17:31

    C'est foutu Nicolas, faut bien te le dire, les électeurs aiment les très vieux.......et Fillon est aussi populaire que Sarkozy. Bah on fera avec le quatrième âge, là au moins pas de scooter ni de julie.......au moins ça de gagné.


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