Alors que la Ve République file vers son soixantième anniversaire (en 2018), va-t-elle voir un président en exercice se lancer dans une primaire en vue de sa réélection ? Tous les partis, à l'exception du Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, ont accepté de rencontrer les initiateurs de l'appel à une « primaire des gauches et des écologistes ». Le PS et EELV les recevront jeudi. Ce mercredi, c'est Benoît Hamon qui sort du bois en se déclarant probable candidat : « Si les primaires ont lieu, je serai probablement candidat », a annoncé l'ancien ministre sur RMC et BFM TV, ajoutant néanmoins qu'il « ne sera(it) pas un acteur supplémentaire de la division ».
État des lieux des positions des différents partis composant la gauche vis-à-vis de ce processus, inédit dans le camp du président sortant.
EELV : pour avec condition
Initiateur de l'appel à une primaire, le député européen Yannick Jadot explique ne pas être « pour ou contre » la participation de l'actuel président de la République. « Le sujet, c'est : est-ce qu'il y a une dynamique, est-ce que lui-même considérera, s'il veut être candidat, qu'il a besoin de se relégitimer ? Nous considérons que oui », estime-t-il.
Mais Cécile Duflot est contre toute candidature de François Hollande à une primaire. Interrogée sur le refus de Jean-Luc Mélenchon de participer, elle a répondu que « personne ne doit prétendre...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer