Arnaud s'en va-t-en guerre, mais, avant, il veut « reprendre le drapeau du Bourget tombé à terre, dans la poussière ». Cinq ans plus tard, l'ennemi a changé de nom. Pour François Hollande en 2012, c'était la finance. Pour Arnaud Montebourg, ce sera « le mur des puissants ». Celui qui considère que « les chômeurs sont responsables de leur sort », que « la fiscalité est trop lourde pour les grands groupes » et que « les fonctionnaires sont trop nombreux ». Devant 2 500 personnes réunies au gymnase Jaurès à Paris, le candidat a tenu un discours très politique, cognant adversaires politiques et concurrents à la primaire, pour faire « renaître la gauche ».
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Pendant plus d'une heure de discours, Arnaud Montebourg a soigné sa gauche jusqu'à en perdre la voix. Le chantre du made in France se veut désormais le héraut du « retour de la gauche » qu'on disait « disparue », taclant au passage le quinquennat Hollande et sa série de « renoncements ». « Je suis fier des ouvriers de Florange, ils sont notre cap, notre sens, notre direction, notre signification. La gauche est de retour ! » a scandé l'ancien locataire de Bercy, qui s'était justement opposé au reste du gouvernement sur l'avenir des hauts-fourneaux d'ArcelorMittal en 2012. Quant à l'ancien...
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