S'il est une chose à retenir dans cette course aux signatures pour la primaire de la droite, c'est que « parrainage » ne signifie pas automatiquement « soutien ». Et il suffit de regarder la dernière ligne droite de Nathalie Kosciusko-Morizet pour s'en convaincre : depuis mardi, la chef de l'opposition à la mairie de Paris a réuni les paraphes de plusieurs élus affiliés à ses adversaires. Le dernier en date est le député filloniste Gilles Carrez, qui a officiellement déclaré ce mercredi après-midi avoir donné son parrainage d'élu à Nathalie Kosciusko-Morizet.
Une absence « préjudiciable »
Le président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale a partagé un communiqué de presse ? via notamment les réseaux sociaux ? pour expliquer sa démarche : « Afin de répondre aux attentes légitimes des Français après quatre années de gestion socialiste, nous devons être à la hauteur de cette exigence de représentation de l'ensemble de nos sensibilités [...] C'est la raison pour laquelle j'ai décidé, en tant que parlementaire, d'apporter mon parrainage à Nathalie Kosciusko-Morizet, femme de grand talent aux idées novatrices, dont l'absence dans le débat qui s'ouvre nous serait à tous préjudiciable. »
Pour parer à toute incompréhension sur sa ligne politique, le député du Val-de-Marne précise bien, en conclusion, que « ce parrainage n'enlève rien au soutien qu' [il a]...
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