Certains bureaux de vote pourraient-ils ne pas ouvrir pour le second tour de la présidentielle ? Certains élus redoutent en tout cas de manquer d'assesseurs dans certains lieux, raconte Le Parisien
. Pour que le vote puisse se dérouler en toute légalité, deux assesseurs sont en effet obligatoires dans chaque bureau de vote en plus du président, le maire, un élu municipal ou à défaut un électeur désigné par le premier édile de la commune. Les deux assesseurs doivent faire partie des électeurs du département.
Les deux grands partis, Les Républicains et Parti socialiste, sont traditionnellement des "fournisseurs habituels d'assesseurs", explique le quotidien. Mais leur élimination pourrait perturber le fonctionnement du second tour de l'élection présidentielle. Pour Stéphane Beaudet, président LR de l'association des maires d'Île-de-France interrogé par Le Parisien : "Nous faisons face à un risque réel de désaffection. (...) De nombreux directeurs généraux de mairies franciliennes nous ont fait part de leur inquiétude."
Réquisition d'électeurs
Dans l'Essonne par exemple, les chiffres sont éloquents : au premier tour pour 879 bureaux de vote, 85 assesseurs ont été fournis par le FN, à peine plus de 280 pour En marche ! contre 1 200 pour les Républicains. Plusieurs maires appellent donc les responsables des partis politiques à mobiliser...
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