Les débats de l'entre-deux-tours sont souvent des moments marquants dans les campagnes présidentielles. Petites phrases ou anaphores, les candidats se préparent pour cet exercice qui pourrait être suivi au total par 25 millions de téléspectateurs. Mercredi 3 mai, c'est la première fois que le Front national participera à un débat du second tour de l'élection présidentielle, Jacques Chirac avait refusé de débattre avec Jean-Marie Le Pen en 2002. Les deux candidats vont donc travailler toute la journée de mercredi à l'aide de fiches, préparées par leurs équipes, sur les programmes de leur adversaire, mais aussi en étudiant les anciens débats.
Marine Le Pen prend sa préparation très au sérieux, selon les informations de BFM TV, notamment en allégeant son emploi du temps. « Elle travaille, elle a l'intention de démontrer la réalité du projet de monsieur Macron, qui jusqu'ici était relativement caché. Il a maintenu un flou artistique », a expliqué David Rachline, son directeur de campagne. Pour Europe 1, son équipe a trouvé la faille d'Emmanuel Macron : « Il ne supporte pas la contradiction. Il a toujours besoin d'être aimé, adulé, de ne rencontrer aucune opposition. » D'après la radio, Marine Le Pen le comparerait à son fils, « qui tapait sur la table ou se roulait par terre dès qu'on le contrariait ». La stratégie de la candidate du Front national serait donc de le « faire sortir de ses gonds, en...
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