Si les pontes du Parti républicain pouvaient donner une consigne de vote aux électeurs de l'Iowa, ce serait « ne votez pour aucun des deux candidats en tête des sondages ». À un jour du scrutin, le Grand Old Party (GOP) est en pleine crise. Il y a un an, comme dans toutes les primaires, il avait concocté un scénario bien réglé : Jeb Bush, fier de son nom, de son réseau et de son expérience, devait remporter haut la main l'investiture. Oui, mais voilà, l'électeur républicain en a ras le bol des hommes de l'establishment qui lui promettent monts et merveilles et finalement ne font pas grand-chose pour lui une fois élus. Il a jeté son dévolu cette année sur des candidats anti-système, qui militent pour un changement radical, Donald Trump le promoteur immobilier new-yorkais qui promet de construire un mur à la frontière et de renvoyer tous les Mexicains chez eux et le sénateur Ted Cruz, un idéologue psychorigide qui a réussi à faire l'unanimité contre lui au Sénat par ses positions extrémistes et préférerait brûler le Capitole plutôt que d'accepter un compromis politique.
Des promesses irréalisables
Le parti paye là lourdement ses erreurs passées. « Le Parti républicain a créé Donald Trump parce qu'il a fait beaucoup de promesses à ses supporteurs qu'il n'a jamais tenues », estime Erick Erickson, un blogueur de droite. Il leur a vendu « un petit État utopique, politiquement...
2 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer