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Présidence de la Commission : le casse-tête européen
information fournie par Le Point 03/06/2014 à 19:50

"Allô, Jean-Claude ? C'est François..." Lundi 26 mai, le portable de Jean-Claude Juncker sonne. Le président de la République le félicite pour sa victoire. Le Parti populaire européen, où siègent les eurodéputés de l'UMP, a gagné les élections en remportant 213 sièges sur 751 au Parlement. "Tu es sa tête de liste. Au nom de la légitimité démocratique, tu as la priorité pour rassembler une majorité au Parlement en vue de devenir président de la Commission européenne", lui dit en substance François Hollande. Mais avant de se soumettre au vote des eurodéputés, Juncker doit d'abord obtenir la majorité des dirigeants des vingt-huit États membres de l'UE.

Mardi 27 mai, fin de soirée : le dîner des chefs d'État et de gouvernement des Vingt-Huit vient de se terminer. Malgré l'heure tardive, ils n'ont pas réussi à s'entendre sur le nom du futur président de la Commission. Juncker a beau être soutenu par la plupart, certains font de la résistance. David Cameron s'oppose farouchement à Juncker : le Luxembourgeois a été ministre en 1984, Premier ministre de 1995 à 2013 et président de l'Eurogroupe de 2005 à 2013. "C'est un homme du passé", juge, lapidaire, le chef du gouvernement britannique, qui lui reproche aussi ses idées trop fédéralistes.

Même si Cameron est soutenu, pour d'autres raisons, par ses homologues néerlandais, suédois et hongrois, ce groupe ne suffit pas à bloquer le choix qui se fera à la majorité qualifiée. On...

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