Vous est-il déjà arrivé de vous dire que vous méritiez des excuses ou de vous sentir contrarié de ne pas en recevoir ? Les mots « Je suis désolé(e) ? » vous ont-ils déjà semblé difficiles à prononcer ? Il y a des chances que ce soit le cas, ce qui prouve l'importance de savoir faire des excuses et d'en recevoir, que l'on retrouve dans de nombreuses cultures. D'ailleurs, la plupart des communautés ont un rapport similaire aux excuses et à la façon de les exprimer.
Quand les adultes ses sentent floués, les excuses sont souvent salutaires : elles peuvent éviter de subir des représailles, amener à pardonner le fauteur de troubles, voire à éprouver de l'empathie pour lui ; et elles peuvent aussi mener à restaurer la confiance qui a été mise en péril. Mieux, les excuses sincères ont un effet physiologique : elles font baisser la tension artérielle, en particulier chez ceux qui n'arrivent pas à contenir leur colère. Mais quel est le rapport des enfants aux excuses ? Et quand les parents croient-ils devoir inciter leurs enfants à s'excuser ?
Comment les enfants voient les excuses
La recherche prouve que, dès l'âge de 4 ans, les enfants saisissent les implications émotionnelles des excuses. Par exemple, ils comprennent très bien que les excuses peuvent aider une personne contrariée à se sentir mieux. Les tout-petits estiment aussi que les fauteurs de troubles qui s'excusent sont plus aimables...
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