Directeur de l'Agence de sécurité nationale américaine, Michael Rogers est formel : sans le chiffrement, outil de communication grâce auquel les djihadistes ont pu échapper aux radars de la surveillance le 13 novembre dernier, les attentats de Paris n'auraient « pas eu lieu ». Le patron de l'agence de renseignements a confirmé auprès de Yahoo News l'utilisation de technologies de cryptage dans l'organisation des attaques coordonnées revendiquées par Daech, lors d'une interview diffusée mercredi 17 février. Ce subterfuge aurait barré la route aux services de renseignements, ce que déplore l'amiral Michael Rogers lors de cet entretien filmé la semaine dernière : « Clairement, si on avait su, Paris n'aurait pas eu lieu. »
Selon lui, « certaines communications » des terroristes étaient « chiffrées », soit illisibles pour des yeux extérieurs. Michael Rogers a assuré n'avoir généré aucun renseignement en amont, sans pour autant préciser si la NSA avait détecté des traces de communications des terroristes, avant les faits ou a posteriori, et si, le cas échéant, elle avait rencontré des difficultés au moment de les déchiffrer. « Est-ce que nous avons du mal à acquérir les informations que l'on voudrait sur ces cibles ? Oui. Est-ce que c'est lié aux changements qu'ils font dans leur manière de communiquer ? Oui. Est-ce que le chiffrement rend nos missions plus difficiles à accomplir ?...
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