L'accusation :
Aux yeux de Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, il ne fait aucun doute que le seul responsable des tensions sociales actuelles se nomme Medef. "La difficulté principale, c'est l'attitude du Medef", a-t-il expliqué lundi 7 juillet au micro de France Info. Selon lui, la principale organisation patronale française "veut démolir le dialogue social". Et d'enfoncer un peu plus le clou : "La culture, si je peux dire, du Medef, c'est take the money and run . Prends l'argent et puis sauve-toi . Ne participe pas . Ne fais pas en sorte d'agir pour que le pays puisse s'en sortir. "
Le contexte :
Mardi 1er juillet, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé le report partiel de la mise en place du compte pénibilité. Il a eu beau répéter que cette décision était celle du gouvernement, l'aile gauche du PS et les syndicats de salariés n'y ont vu - et n'y voient toujours - qu'une concession au Medef. Pierre Gattaz avait en effet menacé de boycotter la troisième conférence sociale de l'ère Hollande si l'équipe Valls maintenait le compte pénibilité dans son intégralité.
Les coulisses :
Lorsque Pierre Gattaz avait lancé son slogan de campagne, "Un Medef de combat", un froid avait traversé le palais de l'Élysée. Voilà le fils d'Yvon Gattaz, ancien président du CNPF, ancêtre du Medef, opposant en chef de François Mitterrand, se lancer sur la scène sociale : "C'est le pire des...
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