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Politiques et banlieues : je t'aime moi non plus
information fournie par Le Point 02/11/2016 à 17:13

"Les bonnes choses ont une fin. » Voici comment Alain Juppé a conclu mercredi sa visite à Argenteuil. Pourtant, la relation entre les banlieues et les responsables politiques n'a pas toujours été « bonne ». Pour ne pas dire jamais. Au même endroit, onze ans plus tôt, Nicolas Sarkozy créait la polémique promettant aux habitants des quartiers de les « débarrasser » des « racailles ». D'autres, à gauche comme Manuel Valls et au centre comme François Bayrou, ont souvent eu des visites plutôt mouvementées en banlieue. Morceaux choisis.

Nicolas Sarkozy : « Kärcher » et « racailles »Le visage est fermé et le regard noir. Le 25 octobre 2005, alors ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy se rend dans un quartier sensible d'Argenteuil dans le Val-d'Oise. À une habitante qui l'interpelle sur l'insécurité, il répond d'un ton martial : « Vous en avez assez, hein ? Vous en avez assez de cette bande de racailles ? Eh bien, on va vous en débarrasser ! » Deux jours plus tard, Zyed et Bouna, deux adolescents perdent la vie dans un transformateur de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) après une course-poursuite avec la police. Une saillie et un drame, le cocktail est explosif : pendant une dizaine de jours, des émeutes se déclenchent dans de nombreuses villes de banlieue.

Quatre mois plus tôt, le 19 juin 2005, le ministre de l'Intérieur...

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