Jean-Claude Juncker présentera, mercredi, sa nouvelle équipe de commissaires européens qui entreront officiellement en fonction début novembre. Pierre Moscovici, qui prendra le portefeuille des Affaires économiques, tire déjà la sonnette : "La France ne peut se dérober. Elle doit faire en 2015 les 21 milliards d'euros d'économies prévues. Au boulot !" indique-t-il au Point . Une réponse ferme aux propos de Michel Sapin, le ministre des Finances, qui, lors du conseil des ministres, a semblé reculer. "On ne peut pas avoir les mêmes objectifs avec une inflation qui devient très faible", a expliqué le ministre à ses collègues.
Les hypothèses d'inflation du gouvernement (1,2 % en 2014 et 1,5 % en 2015), présentées au printemps dernier, semblent déjà erronées compte tenu du + 0,5 % comptabilisé en juillet sur les douze derniers mois. Michel Sapin a expliqué que la faiblesse de l'inflation impacterait négativement les économies. Le gel des prestations, avec une inflation à 1,5 %, aurait permis d'économiser 500 millions d'euros. La faible hausse des prix vient grignoter l'effort fait par le gouvernement.
Solidaire de l'orthodoxie budgétaire
Mais Pierre Moscovici ne veut rien entendre à ce raisonnement. L'ancien patron de Bercy en reste à l'orthodoxe financière. Il recevra d'ici quelques semaines des éléments du budget français au même titre que l'actuelle commission finissante.
François Hollande, qui s'est battu pour imposer...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer