Au Stade de France, à Saint-Denis, il est plus de 21 heures lorsque le chef de l'État entend une première détonation, puis une deuxième, assez rapprochée. Après quelques secondes, peut-être quelques minutes, de perplexité, François Hollande est prévenu par le préfet de Seine-Saint-Denis qu'il s'agit d'une attaque et qu'il faut qu'il le suive au PC de sécurité du Stade de France. C'est là que le chef de l'État, rapidement rejoint par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, apprend que d'autres attaques se déroulent simultanément dans Paris. L'horloge tourne. La tension monte.
21 h 36. Le président se tient debout, derrière les vitres du PC du Stade de France. Il écoute les dernières informations au téléphone, le regard vaguement tourné vers le terrain de football. Plus bas, la première mi-temps du match France-Allemagne se poursuit. Surréaliste. Mais le président est ailleurs. Il pense déjà aux lendemains qui s'annoncent terribles pour la France. À la riposte qu'il doit préparer. « François Hollande comprend tout de suite », assure un membre de son entourage qui était avec lui. Paris vient à nouveau de basculer dans l'horreur.
« Stoïque et déterminé »
Le président se souvient immédiatement de la vague d'attentats de janvier 2015 qui a frappé Paris, la rédaction de Charlie Hebdo , Montrouge et l'Hyper Cacher, tuant aveuglément dix-sept personnes en trois jours. « Il faut être lucide....
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