Le premier cercle de fidèles de Marine Le Pen a recouru à un dispositif sophistiqué de sociétés offshore pour faire sortir de l'argent de France. Révélées par Le Monde qui a eu accès à des centaines de documents, ces fameux Panama Papers qui font trembler la planète « finances » depuis hier. Alors que Marine Le Pen dénonce depuis des années « le pouvoir de nuisance de la finance mondialisée qui joue contre l'intérêt général », ces révélations mettent à mal le clan qui entoure la présidente du Front national. Plusieurs de ses proches conseillers ont, de fait, usé de ces circuits opaques entre Hong Kong, Singapour, les îles Vierges britanniques et le Panama pour échapper au fisc français au moyen de sociétés-écrans et de fausses factures.
Parmi eux ? L'homme d'affaires Frédéric Chatillon (qui s'est défendu hier sur Facebook) et l'expert-comptable Nicolas Crochet, déjà mis en examen dans le cadre de l'enquête sur « Jeanne » : le micro-parti de Mme Le Pen dont les techniques de financement des campagnes législatives des candidats FN n'auraient pas respecté la législation française.
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