Une tribune libre de Rose Ouahba, gérante chez Carmignac. (© Fotolia / DR)
L’année 2016 a été mouvementée pour les marchés obligataires avec la menace de la hausse des taux d’intérêt, mais il est évident que les taux des emprunts d’État des principaux pays de la zone euro ne reflètent pas la solidité de leurs fondamentaux économiques.
Ainsi, les marchés ont observé avec une certaine nervosité l’élection présidentielle française qui s’est déroulée en mai dans un contexte marqué par la montée du populisme.
Nous étions convaincus que les électeurs écarteraient les partis extrémistes, considérés inaptes à relever les défis économiques et sociaux auxquels la France est confrontée, mais les marchés ont tout de même adopté un positionnement défensif qui s’est traduit par une baisse du rendement de l’emprunt d’État allemand à dix ans à 0,16 %.
L’autre sujet au cœur de toutes les préoccupations depuis le début de l’année était l’inflation. L’idée d’une ère sans inflation s’est imposée dans les esprits et les rendements se sont de nouveau repliés à des points bas.
Avec des fondamentaux économiques qui ne cessent de s’améliorer en Europe, l’obsession du maintien d’un environnement de taux historiquement bas n’est plus justifiée. Les choses ont évolué lors de la dernière conférence de la BCE au Portugal. Les investisseurs se sont montrés moins complaisants et ont exhorté la BCE à emboiter le pas
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