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Onze vaccins obligatoires en 2018, mais sans sanction
information fournie par Reuters 26/09/2017 à 10:00

ONZE VACCINS OBLIGATOIRES EN 2018, MAIS SANS SANCTION

ONZE VACCINS OBLIGATOIRES EN 2018, MAIS SANS SANCTION

PARIS (Reuters) - La ministre française des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a confirmé mardi que la vaccination contre 11 maladies serait obligatoire pour les enfants nés à partir du 1er janvier, mais que les parents qui refuseraient ne seraient pas sanctionnés.

Pour l'heure, trois vaccins réunis dans le DT-Polio (diphtérie, tétanos et poliomyélite) sont obligatoires et huit autres, contre la rougeole et l'hépatite B notamment, sont recommandés.

"L'obligation ne sera pas rétroactive. Les enfants nés à partir du 1er janvier 2018 devront se (faire) vacciner selon le calendrier vaccinal", a déclaré la ministre sur BFM-TV.

"Aujourd'hui, huit enfants sur dix font déjà ces 11 vaccins obligatoires. (...) On cherche à obtenir qu'il n'y ait pas d'épidémie et pour ça, il faut augmenter le nombre d'enfants vaccinés, jusqu'à neuf enfants sur dix pour éviter les épidémies. C'est un enjeu planétaire", a-t-elle ajouté.

Elle a souligné que certaines maladies comme la rougeole tuaient encore en France.

Les familles qui refuseraient de faire vacciner leurs enfants ne pourront bénéficier d'une exemption, a indiqué la ministre, invoquant une impossibilité juridique, mais il n'y aura "pas de sanction pour les familles qui disent non".

"Il n'y aura pas de sanctions pénales ou d'amende pour les personnes qui ne seront pas vaccinées", a-t-elle dit.

"L'objectif de cette mesure n'est pas de sanctionner mais de rendre la confiance dans les vaccins", a-t-elle dit. "Quand les vaccins sont obligatoires, les gens sont en confiance. Personne ne doute de la sécurité du DT-Polio que tout le monde fait (...)".

Agnès Buzyn a toutefois indiqué que, dans le cadre des mesures générales de protection de l'enfance, un enfant qui se retrouverait avec un handicap en raison d'une absence de vaccin avait "le droit de mettre en cause pénalement ses parents" et que ceux-ci encourraient deux ans de prison et 30.000 d'euros d'amende.

(Danielle Rouquié, édité par Yann Le Guernigou)

8 commentaires

  • 26 septembre 13:12

    Ce qui est hallucinant, c'est que même lorsqu'on sait que statistiquement un produit cause des dégâts (pas seulement les médicaments), la justice tranche que dans les cas précis qui lui sont soumis, la preuve n'est pas apportée de la responsabilité dudit produit. Conclusion aucun risque pour ceux qui mettent sur le marché ces produits !


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