Le régime de Kim Jong-un est si verrouillé que l'on ne résiste pas à l'envie de jeter un ?il dans le trou de la serrure quand la lumière y passe. Le programmeur Matthew Bryant a réussi une percée inédite dans l'univers informatique nord-coréen, impénétrable jusqu'alors depuis l'étranger, grâce à un bug temporaire sur les serveurs hébergeant les noms de domaine en .kp, la terminaison nord-coréenne. Bryant a ainsi pu recenser une liste de 28 sites web, à l'aspect pour le moins rudimentaire, dont il a fait part sur le site spécialisé GitHub et sur le forum Reddit. Les internautes se sont alors empressés d'immortaliser ces éléments de l'Internet nord-coréen en réalisant des captures d'écran. On trouve sans surprise des sites à l'effigie du « Cher Dirigeant », de propagande contre la Corée du Sud, mais aussi ce qui s'apparente à un réseau social.
Le contrôle de l'Internet
L'Internet nord-coréen, baptisé « Kwangmyong » (« étoile brillante ») en 2000, qu'il convient mieux de qualifier d'« intranet » étant donné son inaccessibilité quasi totale, fait l'objet d'un contrôle drastique de la part du régime de Kim Jong-un. Une main-mise rendue possible par le nombre de sites, qui apparaît dérisoire comparé aux quelque 140 millions de site recensés dans le domaine .com. Le Monde expliquait en 2014 : « Il s'agit d'un réseau fermé...
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