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Olivier Falorni: "Une partie de la radicalisation islamiste se joue dans les prisons"
information fournie par Le Point 24/03/2017 à 07:10

Député (divers gauche) de La Rochelle, Olivier Falorni a été le secrétaire des trois commissions d'enquête parlementaires sur l'islamisme radical consacrées aux filières djihadistes, aux moyens de Daech et aux attentats de Paris. Il répond aux questions du Point.fr après l'attaque de Londres, revendiquée par l'État islamique.

Le Point.fr : La France est-elle suffisamment armée contre l'islamisme radical ?

Olivier Falorni : Sur la lutte contre ce poison, cette maladie virale que représente l'islamisme radical, tout n'est pas fait, notamment sur l'un de ses principaux vecteurs : l'incubateur carcéral, selon l'expression de Gilles Kepel. L'administration pénitentiaire doit s'interroger sur les dispositifs de mise à l'écart des individus les plus radicalisés. Au cours de mes enquêtes parlementaires, j'ai ainsi pu m'apercevoir qu'un homme comme Salah Abdeslam pouvait toujours communiquer avec les autres détenus, c'est aberrant ! Le tueur du Bataclan continuait à faire du prosélytisme dans les prisons de la République... Il faut que les malades infectés, dangereux, de l'islamisme radical soient placés en quarantaine afin que les prisons ne se transforment pas en pépinières à djihadistes. Je ne cesse de rappeler que les assassins de Charlie Hebdo et de l'Hyper Cacher sont entrés en prison comme détenus de droit commun et en sont ressortis...

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