Sueurs froides pendant la session de calcul mental, impasse sur un problème de robinet ou feuille blanche devant la résolution d'algorithmes : qui n'a pas connu dans son entourage ou sa scolarité la terrible « peur » des maths ? Bonne nouvelle, le problème est peut-être neurologique, et a même un nom : la dyscalculie. Mauvaise nouvelle, ce trouble est encore largement ignoré en France.
La notion de dyscalculie remonterait au moins à 1974, au neurologue tchèque Ladislav Kosc qui définissait ce trouble comme une déficience spécifique en arithmétique à la suite de dommages ou de déficits de certaines régions spécifiques du cerveau. Et cette difficulté se manifesterait en l'absence d'une atteinte concomitante des fonctions mentales générales. Selon les estimations actuelles de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, la dyscalculie pourrait affecter entre 3,6 et 7,7 % de la population (taux de prévalence sur des populations d'enfants d'âge scolaire).
La dyscalculie, ou « difficulté à calculer », est un trouble spécifique du développement (tel que la dyslexie, dyspraxie?) qui correspond, donc, à un trouble dans les apprentissages numériques, sans atteinte organique ni troubles envahissants du développement et sans déficience mentale.
Des symptômes et des profils variés
Les symptômes que l'on observe dans les dyscalculies peuvent être variables :...
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