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Nouvelle panne de la plateforme des écoutes judiciaires
information fournie par Reuters 19/01/2017 à 20:25

NOUVELLE PANNE DE LA PLATEFORME DES ÉCOUTES JUDICIAIRES

NOUVELLE PANNE DE LA PLATEFORME DES ÉCOUTES JUDICIAIRES

PARIS (Reuters) - La Plateforme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ), un dispositif critiqué par les enquêteurs pour ses pannes, est restée "indisponible" jeudi en raison d'"opérations techniques importantes", a annoncé le ministère de la Justice.

En novembre dernier, deux syndicats majoritaires chez les cadres de la police (SCSI) et chez les magistrats (USM) avaient écrit au groupe Thales, opérateur de la PNIJ, pour protester contre les ratés du système, qualifié de "véritable fiasco", notamment en raison de "coupures et pertes de données".

La nouvelle panne intervenue jeudi a de nouveau alarmé les syndicats. "Les enquêteurs galèrent et les enquêtes sont fragilisées", a dit Christophe Rouget, du SCSI, à Reuters.Selon le ministère, cette panne est due à des "opérations techniques importantes" visant à "permettre une montée en puissance de la PNIJ, opérée par le groupe Thales.

La plateforme, système très perfectionné censé centraliser les écoutes judiciaires en France, doit en effet passer de 4.000 à 12.000 interceptions simultanées.

"Tous les efforts nécessaires sont déployés pour remédier à cette situation liée à une phase de déploiement industriel et non à la plateforme elle-même", assure la Chancellerie.

Elle précise que les enquêteurs n'ont pas pu prendre connaissance des interceptions réalisées mais qu'aucune perte de communications ou de données n'est à déplorer "en l'état actuel de l'analyse de l'incident".

Des experts de la délégation aux interceptions judiciaires et de l'entreprise Thales ont été dépêchés dans des services enquêteurs pour apporter un soutien technique de proximité, ajoute le ministère.

La Plateforme nationale des interceptions judiciaires est le système des grandes oreilles de la justice.

Elle vise à révolutionner un secteur dont les coûts explosaient: aux écoutes téléphoniques "classiques" se sont ajoutées la surveillance des SMS et des MMS, ainsi que les géolocalisations.

(Gérard Bon)

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