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Nouveaux rassemblements en hommage au militant tué à Sivens
information fournie par Reuters 02/11/2014 à 16:45

NOUVEAUX RASSEMBLEMENTS EN HOMMAGE AU MILITANT TUÉ À SIVENSNOUVEAUX RASSEMBLEMENTS EN HOMMAGE AU MILITANT TUÉ À SIVENS

NOUVEAUX RASSEMBLEMENTS EN HOMMAGE AU MILITANT TUÉ À SIVENSNOUVEAUX RASSEMBLEMENTS EN HOMMAGE AU MILITANT TUÉ À SIVENS

PARIS (Reuters) - Une marche silencieuse a eu lieu dimanche près du site du projet de barrage de Sivens (Tarn), tandis qu'un sit-in devait se tenir à Paris en hommage à Rémi Fraisse, le militant écologiste tué par l'explosion d'une grenade lancée par des gendarmes.

Au lendemain de manifestations marquées par des affrontements à Nantes, Toulouse et Dijon, notamment, les organisateurs ont appelé tant dans le Tarn que dans la capitale à des rassemblements pacifiques.

A Sivens, plusieurs milliers de personnes ont marché en début d'après-midi du campement des opposants jusqu'à l'endroit où Rémi Fraisse a trouvé la mort il y a une semaine, devant le site de construction du barrage où ils ont déposé des fleurs et des messages.

La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, qui doit réunir mardi les acteurs du projet de barrage, s'est montrée très critique sur la gestion locale du dossier.

"Il y a eu manifestement une erreur d'appréciation sur ce projet. Ma responsabilité est de trouver des solutions, c'est l'objectif de la réunion de mardi", a-t-elle dit dimanche au Grand-Rendez vous Europe 1, i>Télé et Le Monde.

"Depuis début septembre, il y a eu 50 gendarmes blessés. Dans ma région, il y a longtemps que j'aurais arrêté la situation. J'aurais dit : 'on se remet autour de la table'", a-t-elle ajouté.

Les occupants de la "zone à défendre" - la zone humide du Testet - continuent toutefois de réclamer l'abandon du projet, et non sa simple suspension, décidée la semaine dernière.

"Rémi ne doit pas être mort pour rien, ce projet doit être abandonné", a déclaré le député européen EELV José Bové, présent à la marche en mémoire du jeune militant.

LES ÉCOLOGISTES REFUSENT L'AMALGAME

A Paris, un sit-in devait être organisé en milieu d'après-midi devant le mur de la Paix sur le Champs de Mars à l'appel de France nature environnement, le réseau auquel avait adhéré Rémi Fraisse. L'appel a été relayé par les grandes associations écologistes et certains syndicats.

Quelques dizaines de personnes ont participé à un troisième rassemblement - non autorisé - place Stalingrad, dans les 10e et’e arrondissements de la capitale où un important dispositif policier a été déployé.

Les écologistes ont dit dimanche refuser tout amalgame avec la mouvance d'extrême gauche impliquée dans les violences de samedi, affirmant être pacifistes convaincus, à l'image du jeune homme tué la semaine dernière.

"L’engagement citoyen au service de l’intérêt général est par essence pacifique", a déclaré Europe Ecologie/Les Verts (EELV) dans un communiqué condamnant les violences.

Le Premier ministre, Manuel Valls, a dénoncé pour sa part "des comportements anti-démocratiques" qui "bafouent le droit légitime des manifestants pacifiques de s'exprimer (...) et sont une insulte à la mémoire de Rémi Fraisse".

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a lancé dans le Journal du dimanche un appel au calme après avoir condamné sur TF1 des "exactions" qui sont destinées selon lui "à remettre en cause l’Etat de droit".

Les organisateurs de la manifestation de Nantes ont répondu au Premier ministre qu'il s'agissait "d'une réaction populaire à un assassinat policier et l'affirmation d'une volonté commune de désarmer les forces de l'ordre".

Ils dénoncent dans un communiqué un "dispositif policier disproportionné" et font état de nombreux blessés dans leurs rangs, tandis que les auteurs d'appels à des rassemblements "sauvages" dénoncent "un assassinat d'Etat".

Selon les premiers éléments de l'enquête, Rémi Fraisse a été victime d'une grenade offensive des gendarmes dans la nuit du 25 au 26 octobre sur le site du projet de barrage.

L'auteur du tir a été identifié et entendu, mais n'a pas été suspendu.

Une information judiciaire pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, faits commis par une personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions" a été ouverte.

(Gérard Bon)

PARIS (Reuters) - Une marche silencieuse a eu lieu dimanche près du site du projet de barrage de Sivens (Tarn), tandis qu'un sit-in devait se tenir à Paris en hommage à Rémi Fraisse, le militant écologiste tué par l'explosion d'une grenade lancée par des gendarmes.

Au lendemain de manifestations marquées par des affrontements à Nantes, Toulouse et Dijon, notamment, les organisateurs ont appelé tant dans le Tarn que dans la capitale à des rassemblements pacifiques.

A Sivens, plusieurs milliers de personnes ont marché en début d'après-midi du campement des opposants jusqu'à l'endroit où Rémi Fraisse a trouvé la mort il y a une semaine, devant le site de construction du barrage où ils ont déposé des fleurs et des messages.

La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, qui doit réunir mardi les acteurs du projet de barrage, s'est montrée très critique sur la gestion locale du dossier.

"Il y a eu manifestement une erreur d'appréciation sur ce projet. Ma responsabilité est de trouver des solutions, c'est l'objectif de la réunion de mardi", a-t-elle dit dimanche au Grand-Rendez vous Europe 1, i>Télé et Le Monde.

"Depuis début septembre, il y a eu 50 gendarmes blessés. Dans ma région, il y a longtemps que j'aurais arrêté la situation. J'aurais dit : 'on se remet autour de la table'", a-t-elle ajouté.

Les occupants de la "zone à défendre" - la zone humide du Testet - continuent toutefois de réclamer l'abandon du projet, et non sa simple suspension, décidée la semaine dernière.

"Rémi ne doit pas être mort pour rien, ce projet doit être abandonné", a déclaré le député européen EELV José Bové, présent à la marche en mémoire du jeune militant.

LES ÉCOLOGISTES REFUSENT L'AMALGAME

A Paris, un sit-in devait être organisé en milieu d'après-midi devant le mur de la Paix sur le Champs de Mars à l'appel de France nature environnement, le réseau auquel avait adhéré Rémi Fraisse. L'appel a été relayé par les grandes associations écologistes et certains syndicats.

Quelques dizaines de personnes ont participé à un troisième rassemblement - non autorisé - place Stalingrad, dans les 10e et’e arrondissements de la capitale où un important dispositif policier a été déployé.

Les écologistes ont dit dimanche refuser tout amalgame avec la mouvance d'extrême gauche impliquée dans les violences de samedi, affirmant être pacifistes convaincus, à l'image du jeune homme tué la semaine dernière.

"L’engagement citoyen au service de l’intérêt général est par essence pacifique", a déclaré Europe Ecologie/Les Verts (EELV) dans un communiqué condamnant les violences.

Le Premier ministre, Manuel Valls, a dénoncé pour sa part "des comportements anti-démocratiques" qui "bafouent le droit légitime des manifestants pacifiques de s'exprimer (...) et sont une insulte à la mémoire de Rémi Fraisse".

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a lancé dans le Journal du dimanche un appel au calme après avoir condamné sur TF1 des "exactions" qui sont destinées selon lui "à remettre en cause l’Etat de droit".

Les organisateurs de la manifestation de Nantes ont répondu au Premier ministre qu'il s'agissait "d'une réaction populaire à un assassinat policier et l'affirmation d'une volonté commune de désarmer les forces de l'ordre".

Ils dénoncent dans un communiqué un "dispositif policier disproportionné" et font état de nombreux blessés dans leurs rangs, tandis que les auteurs d'appels à des rassemblements "sauvages" dénoncent "un assassinat d'Etat".

Selon les premiers éléments de l'enquête, Rémi Fraisse a été victime d'une grenade offensive des gendarmes dans la nuit du 25 au 26 octobre sur le site du projet de barrage.

L'auteur du tir a été identifié et entendu, mais n'a pas été suspendu.

Une information judiciaire pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, faits commis par une personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions" a été ouverte.

(Gérard Bon)

2 commentaires

  • 02 novembre 16:58

    Sacré gauchiste, quand on veut faire la guerre, il faut accepter les conséquences.


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