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Nissan, une voix dans l'enfer de Raqqa
information fournie par Le Point 29/03/2017 à 15:05

C'est un sourire magnifique. Rassurant. Fier. Confiant. Joueur et charmeur à la fois. Ce sourire, c'est celui d'une jeune femme installée sur un balcon à l'abri des regards qui a poussé son voile de manière à ce qu'on puisse distinguer ses traits élégants. Ce sourire, les internautes peuvent encore l'apercevoir sur les réseaux sociaux. C'est celui de Nissan Ibrahim. Une toute jeune Syrienne d'origine kurde, professeur dans une école de Raqqa, la capitale de Daech (avec Mossoul en Irak).

Pendant quatre ans, la jeune femme raconte son quotidien, ses émois, la survie, les bombardements, les rumeurs les plus folles qui courent dans les rues. Et qui souvent rejoignent la réalité. L'histoire que raconte admirablement Hala Kodmani* retrace le parcours de Nissan à travers ses posts sur Facebook. Son témoignage est surtout un parcours politique et intellectuel.

En 2011, Nissan participe mollement à la révolution anti-Bachar el-Assad. Elle commente les manifestations, les militants. Puis elle se met à croire à ce qui se passe sous ses yeux. Avant d'y participer elle-même sous le regard de ses parents bienveillants, mais terriblement inquiets. Petit à petit, ses posts et ses réflexions en témoignent, elle se prend à rêver d'une ville contrôlée par des rebelles modérés. Elle participe à des tables rondes où les femmes tentent d'organiser la vie d'après Bachar. La naïveté et la candeur de la jeune femme sont nobles et pures....

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