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Nicolas Sarkozy ne donne pas de consigne de vote dans le Doubs
information fournie par Reuters 03/02/2015 à 15:17

NICOLAS SARKOZY NE DONNE PAS DE CONSIGNE DE VOTE DANS LE DOUBS

NICOLAS SARKOZY NE DONNE PAS DE CONSIGNE DE VOTE DANS LE DOUBS

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a refusé mardi de donner une consigne de vote pour le second tour de l'élection législative partielle du Doubs mais les ténors de l'UMP restent divisés à quelques heures du bureau politique qui doit officialiser cette décision.

Selon des députés UMP, l'ancien chef de l'Etat a déclaré devant son groupe parlementaire à l'Assemblée qu'il refuserait d'appeler à voter pour le candidat PS, qui affrontera dimanche prochain une candidate Front national.

"Aucun d'entre nous ne veut d'accord ou de complaisance avec le FN", a-t-il dit, refusant d'adouber un député frontiste parce que "la victoire nationale du FN n'est plus hypothétique".

"Notre position est claire : aucune complaisance ni alliance avec le Front national, liberté de vote pour nos électeurs. Nous disons à nos électeurs : 'à vous de décider'", a-t-il ajouté.

L'élimination du candidat UMP Charles Demouge au premier tour de cette législative partielle dans la 4e circonscription du Doubs a plongé dans l'embarras le parti de Nicolas Sarkozy.

L'ancien Premier ministre Alain Juppé a appelé à "faire barrage" au FN, la candidate d'extrême-droite Sophie Montel, étant selon lui raciste.

Alain Juppé, qui est soutenu par la vice-présidente de l'UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet, n'entend pas pour autant s'engager "dans un front républicain qui scellerait une alliance avec le PS".

Selon des participants à la réunion du groupe UMP, Nicolas Sarkozy a reproché au maire de Bordeaux de s'être exprimé avant la réunion du bureau politique, sans toutefois s'en prendre aux personnalités qui ont appelé à l'abstention ou au vote blanc.

"LIBERTÉ DE CHOIX"

L'ancien ex-Premier ministre UMP, François Fillon, a pris l'exact contrepied en exprimant son refus d'appeler à voter pour un candidat PS, tout en disant vouloir combattre le FN.

C'est cette ligne qui semble devoir l'emporter.

Le sénateur Bruno Retailleau, président du groupe UMP au Sénat, a ainsi déclaré à Sud Radio que ce qu'il souhaitait entendre de Nicolas Sarkozy, "c'est la liberté de choix".

"On a deux adversaires politiques, je ne me reconnais ni dans l'un ni dans l'autre", a renchéri sur RTL le député UMP Christian Jacob, qui, pour sa part, voterait blanc.

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a estimé sur iTELE que ne pas voter pour le candidat PS serait "à la fois une faute morale et une faute politique".

"Il ne s'agit pas de construire un front républicain, il s'agit d'un désistement républicain", a-t-il fait valoir.

Du côté du FN, on affiche sérénité et indifférence.

"Nicolas Sarkozy (...) n'a décidément aucune autorité", a ainsi dit son vice-président, Florian Philippot, à Radio Classique. "Quand on voit à ce point des voix discordantes s'exprimer, on se rend compte que ce parti n'existe plus".

Marion Maréchal-Le Pen, un des deux députés FN, a pour sa part dit à BFM TV qu'elle ne demandait "rien du tout à l'UMP".

"Je m'en fiche complètement", a-t-elle déclaré.

(Emile Picy, avec Emmanuel Jarry et Sophie Louet, édité par Yves Clarisse)

2 commentaires

  • 03 février 15:34

    c'est une attitude des plus responsable que ne pas donner de consignes de vote heureusement chaque individu a le droit de voter ,en son ame et conscience,pour qui il veut à part les Staliniens et autres fac histes la liberté de penser ,de choisir,et d'assumer ses choix ,existe encore


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