Sur le toit de la péniche India Tango , trois canards et un chat regardent les vedettes de touristes défiler sur la Seine. C?est ici, dans la maison flottante de son ami Gérard Feldzer, que Nicolas Hulot a donné rendez-vous, mercredi, à quelques journalistes pour faire un point sur la Cop 21. Chemise ciel et éternel aileron de requin autour du cou, l?envoyé spécial du président pour la planète rentre tout juste du Maroc.
Les scuds de Ségolène Royal
Alors que les négociations piétinent, le père du pacte écologique refuse de céder au fatalisme ambiant. Entre deux jardinières de salades et un flipper, il s?explique : « J?entends certains se résigner, à six mois de la Cop, c?est inadmissible ! » Attention, Hulot précise d?emblée qu?il ne vise pas le gouvernement. En pleine guéguerre de pouvoir entre Laurent Fabius, grand ordonnateur de la conférence climat, et la ministre de l?Écologie Ségolène Royal, il ne veut pas prendre position. La numéro 3 du gouvernement a émis de fortes critiques, dans Le Monde du 1er juin, sur les méthodes onusiennes « totalement inadaptées » selon elle « à l?urgence climatique », envoyant au passage un scud à son collègue chargé de la diplomatie... Pour Hulot, cette question, certes « légitime », est « prématurée » : « Elle se posera à l?issue de la conférence climat. »
Que les pays riches s'engagent
Mais ne sera-t-il...
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