Ces derniers jours, Nicolas Dupont-Aignan et François Fillon sont comme les deux plateformes d'un même balancier. Plus le premier monte dans l'opinion, plus le second descend. Alors que l'ancien Premier ministre poursuit sa lente érosion depuis l'affaire Penelope et celle des costumes d'Arnys, le député-maire de Yerres (Essonne) a doublé son score. En un mois, il est passé de 2 % à 5,5 % dans la dernière livraison de l'Ifop. 5,5 %, c'est à peu près le nombre de points qu'il manque à Fillon pour battre Emmanuel Macron et accéder au rêve de la majorité des candidats à l'Élysée : se retrouver au deuxième tour face à Marine Le Pen.
« On a beaucoup de sarkozystes qui nous rejoignent »
Jusque-là confiné à un certain anonymat, l'intéressé, qui a obtenu 1,79 % des voix en 2012, ne s'y trompe pas. Il sait qu'il doit ce regain de forme à « l'immense déception à l'égard de la personnalité de François Fillon dans le pays ». « Ce n'est pas seulement un problème d'exemplarité politique, mais aussi une question de projet », explique-t-il au Point.fr. Souverainiste, séguiniste comme son rival, Dupont-Aignan a donc compris avant tout le monde qu'il pouvait constituer un refuge pour les orphelins Les Républicains du fillonisme, qui ne souhaitent franchir la ligne bleu Marine. « On a beaucoup de sarkozystes qui nous rejoignent. Plutôt que de perdre avec Fillon, ils se disent : pourquoi ne pas prendre le...
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