Pressentie par France 2 pour interroger le président, Nadine Hourmant, militante de Force ouvrière, n'a finalement pas eu le droit de croiser le fer avec François Hollande. Elle a regardé l'émission à la télévision et nous livre ses réactions. Loin d'avoir été convaincue, elle redouble de critiques. Le Point.fr : Avez-vous été contactée par l'Élysée ou France Télévisions depuis leur choix de ne pas vous retenir pour interroger François Hollande ?
Nadine Hourmant : Non, je n'ai aucune nouvelle. J'avais l'espoir qu'on me rappelle. Il était prévu initialement que j'intervienne sur la partie consacrée à l'emploi. D'ailleurs, c'est une dirigeante d'entreprise qui a été amenée à interroger le président sur ce sujet. C'est dommage qu'on n'ait pas entendu en plus un syndicaliste sur ce dossier aussi.
Qu'auriez-vous eu à ajouter ?
François Hollande a dit qu'il allait poursuivre les réformes sans entendre les protestations de la rue. Mais qui l'a élu ? Ces mêmes Français qui manifestent contre le projet de loi. Le patronat se plaint de ce texte, on s'en plaint. Bref, il est évident que ce projet est perdant-perdant. Hollande veut nous faire croire qu'il veut protéger le modèle social français, mais il le fait voler en éclats. Avec ce texte, les salariés vont être précarisés. Je crains que, dans...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer