Tout était calé. Le 5 mai 2014, le député Pierre Moscovici était investi par François Hollande d'une mission essentielle : "La place de la France dans l'Europe." Cela ressemble à la question d'une interrogation de classe de seconde ! Mais, visiblement, il fallait 6 mois à notre ancien ministre de l'Économie pour rendre un rapport pertinent. Par le plus grand des hasards, six mois, c'est également le délai nécessaire pour qu'un député démissionnaire envoyé en mission soit remplacé par son suppléant. Passé ce semestre, celui-ci siège au Palais-Bourbon jusqu'au terme de la mandature...Ce tour de passe-passe démocratiquement douteux avait un immense mérite : éviter une législative partielle qui, immanquablement, aurait affaibli un peu plus encore une majorité qui s'étiole chaque semaine. Pour toucher au but, un seul impératif : que la commission Juncker soit investie le 6 novembre. Mais, comme chacun sait, les malheurs viennent toujours de Bruxelles : le libéral et luxembourgeois (2 tares impardonnables !) Jean-Claude Juncker a décidé de pousser les feux et d'être opérationnel le 1er novembre ! Quel manque de tact ! Du coup, l'usine à gaz technico-administrative politique va échouer. Il y aura bien avant la fin de l'année une élection dans la quatrième circonscription du Doubs...Or, en 2007 comme en 2012, Pierre Moscovici fut élu de justesse. Compte tenu du désamour dont est victime le Parti socialise, inutile de dire que la tâche de...
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