La députée travailliste pro-UE a été assassinée jeudi à Birstall, petite ville du nord de l'Angleterre. Son agresseur lui a tiré dessus avant de la poignarder à plusieurs reprises. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances du drame et les motivations de l'assaillant, qui restent encore à déterminer avec certitude. Beaucoup y voient cependant une attaque contre les idées progressistes de la victime, dans le contexte d'une campagne référendaire violente, marquée par certaines tendances xénophobes chez les pro-Brexit.
Une hypothèse qui serait confortée par le cri « Britain first » (« le Royaume-Uni d'abord ») que l'agresseur aurait poussé. La police britannique a confirmé avoir arrêté un suspect. Selon plusieurs médias britanniques, il s'agirait de Thomas Maire, décrit comme un homme « solitaire », proche de la mouvance néonazie.
Un « solitaire » poli souffrant de TOC
Âgé de 52 ans, Thomas Mair habite à Birstall, petite ville de 16 000 habitants, depuis quarante ans. Il vit seul dans un logement social depuis le décès de sa grand-mère il y a 20 ans. « Il était très discret, renfermé. Il était poli, ne buvait pas, ne prenait pas de drogues », a déclaré à l'AFP son voisin, Stephen Lees. « Je sais qu'il a souffert de troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Il se lavait les mains avec un grattoir à récurer les poêles...
3 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer