La désignation du général en activité Herbert Raymond « H.R. » McMaster, 54 ans, pour diriger le Conseil national de sécurité n'est pas seulement une divine surprise pour l'ensemble de la classe politique américaine, républicains et démocrates confondus (et sans doute aussi pour les alliés des États-Unis). Après un mois d'errements inquiétants, dans des nominations controversées et des décisions mal préparées, ce pourrait être aussi le signe que le nouveau président s'est aperçu que la conduite du plus puissant pays du monde ne souffre ni l'improvisation ni le copinage idéologique qu'il a pratiqués, et encore moins les idées reçues par une lecture approximative des journaux ou des réseaux sociaux.
Un proche de John McCain
Ce n'est pas un hasard si le choix d'un des généraux les plus respectés de l'armée américaine pour occuper les fonctions de premier conseiller du président sur les affaires touchant à la sécurité des États-Unis lui a été suggéré par un ancien officier, devenu parlementaire, Tom Cotton. Ce sénateur de l'Arkansas a servi en Irak et en Afghanistan sous les ordres de McMaster et a particulièrement apprécié la façon dont le général a su militairement, mais aussi humainement, gérer une révolte sunnite dans la région de Tal Afar. Cotton est par ailleurs très proche du sénateur John McCain, le héros de la guerre du Vietnam, qui était jusqu'alors le républicain le plus critique...
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