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Marine Le Pen refuse de restituer 300.000 euros au Parlement européen
information fournie par Reuters 31/01/2017 à 14:11

MARINE LE PEN REFUSE DE RESTITUER 300.000 EUROS AU PARLEMENT EUROPÉEN

MARINE LE PEN REFUSE DE RESTITUER 300.000 EUROS AU PARLEMENT EUROPÉEN

STRASBOURG (Reuters) - Marine Le Pen a annoncé qu'elle ne rembourserait pas près de 300.000 euros que le Parlement européen lui réclame d’ici ce mardi soir pour avoir rémunéré comme assistante parlementaire Catherine Griset à une époque où celle-ci était la secrétaire, puis la chef de cabinet de la dirigeante du Front national.

"Je ne me soumettrai pas à la persécution, à cette décision unilatérale prise par des adversaires politiques avec exécution provisoire en violation de l'Etat de droit, des droits de la défense, sans preuves et sans attendre que la justice que j'ai saisie ne se prononce au fond", a-t-elle déclaré à Reuters.

La présidente du groupe Europe des nations et des libertés (ENL) a déposé récemment une plainte auprès du parquet de Bruxelles pour "faux intellectuel" visant la directrice de l'Office européen de lutte antifraude (Olaf) et le secrétaire général du Parlement européen, Klaus Welle, au sujet de l'enquête sur des soupçons de fraude relative à l'emploi d'assistants parlementaires du FN au Parlement européen.

Son avocat, Me Marcel Ceccaldi, dénonce une présumée "collusion" entre le Parlement européen et l'Olaf, dont il demande à voir le rapport.

Le parquet de Paris a ouvert le 15 décembre dernier une information judiciaire pour abus de confiance et recel de ce délit, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux, et travail dissimulé dans l'enquête sur ces soupçons de fraude relative à l'emploi par le FN d'assistants parlementaire.

UNE "PREMIÈRE"

Faute de s’être acquittée de la somme réclamée par une lettre envoyée par le Parlement mi-décembre, la candidate à la présidentielle pourrait se voir retirer la moitié de son salaire et de ses indemnités journalières, ainsi que la totalité de ses frais généraux, indique une source proche du Parlement européen.

Une seconde lettre de recouvrement a été adressée à la présidente du Front national, pour un montant d’environ 40.000 euros correspondant à l’emploi comme assistant parlementaire de son garde du corps, pendant quelques mois.

L’échéance tombe en février.

"L'administration du Parlement a eu plusieurs entretiens avec Marine Le Pen pour qu'elle se justifie, mais ses arguments n'ont pas convaincu", a confié la source à Reuters.

L'Olaf a été saisi en mars 2015 par le Parlement européen de soupçons de fraudes relatives aux conditions d'emploi de vingt assistants parlementaires du Front national.

L’affaire était alors qualifiée par un porte-parole du Parlement de "première" à cette échelle dans l’histoire de l’institution.

Le parquet de Paris a lui-même ouvert une information judiciaire sur cette affaire le 15 décembre dernier.

Elle porte, "contre personne non dénommée", sur les chefs "d'abus de confiance et recel d'abus de confiance, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux, et travail dissimulé".

(Gilbert Reilhac, avec Gérard Bon à Paris, édité par Yves Clarisse)

107 commentaires

  • 01 février 21:38

    Post effacé : Bruxelles affirme que le FN a mis en place un système organisé de détournement de fonds. Le parquet français a ouvert une enquête pour es cr o que rie en bande organisée.


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