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Marine Le Pen défend la sortie de l'euro au nom de la vérité
information fournie par Reuters 08/02/2016 à 21:29

MARINE LE PEN RÉAFFIRME LA VOLONTÉ DE SORTIR DE L'EURO

MARINE LE PEN RÉAFFIRME LA VOLONTÉ DE SORTIR DE L'EURO

PARIS (Reuters) - Marine Le Pen a défendu lundi soir la décision de son parti de maintenir une sortie concertée de l'euro dans son programme, une proposition pourtant contestée au sein du Front national, par le souci d'apparaître comme la "candidate de la vérité".

La présidente du Front national a rappelé sur TF1 qu'il n'avait jamais été question, si elle était élue en 2017 à la présidence de la République, de faire en sorte que la France sorte "in petto" de l'euro.

"Il y a plus de quatre ans que j'ai indiqué que j'entrerais en négociations avec l'Union européenne, ce qui est exactement ce qu'est en train de faire la Grande-Bretagne", a-t-elle expliqué.

Si la France ne pouvait obtenir le retour de ses souverainetés -- territoriale, législative et monétaire -- par la négociation, ce dispositif serait proposé aux Français par référendum, avait-elle auparavant précisé.

"A un moment, soit on résiste, soit on se soumet. Je suis la candidate de la vérité, je ne viens pas vendre des mensonges aux Français", a ajouté Marine Le Pen.

Cette décision a été annoncée dimanche à l'issue d'un séminaire ayant réuni les cadres de son parti pendant le week-end en région parisienne.

Ce séminaire visait notamment à trouver le moyen de briser le "plafond de verre" du second tour en vue de la présidentielle de 2017 après l'échec du FN à gagner des départements ou des régions en 2015.

Mais les inflexions, voire l'aggiornamento, espérés par certains dirigeants, en particulier sur le programme économique, n'ont pas été retenues.

Plusieurs participants, comme le maire de Béziers Robert Ménard, qui n'est cependant pas membre du parti, plaidaient pour l'abandon de la sortie de l'euro, une perspective qui rebute l'électorat âgé et les milieux économiques.

Un sondage TNS Sofres pour Le Monde, France Info et Canal+ diffusé vendredi montre une détérioration de l'image du parti depuis 2015, en dépit de son score élevé du premier tour des régionales.

Cinquante-six pour cent des Français (+2 points par rapport à février 2015) considèrent ainsi que le FN représente "un danger pour la démocratie", un niveau de défiance inédit depuis l'accession de Marine Le Pen à la présidence du parti (2011).

Tous les dirigeants considèrent que le parti souffre encore d'une forte diabolisation, certains attribuant l'échec du second tour des régionales aux propos du Premier ministre Manuel Valls évoquant une "guerre civile" en cas de victoire frontiste.

(Gérard Bon)

10 commentaires

  • 09 février 11:07

    je pense qu'elle a dit ce qu'elle avait à dire et qu'en fait c'est une baudruche qui s'effondre. C'est du vent, c'est racoleur et ça a plut à quelques pauvres gogos. Pour être honnête les autres partis sont composés de baudruches aussi


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