Un mini "bain de foule" dans une assemblée d'à peine 1 000 personnes, suivi d'un passage éclair bras levé sur la balcon de la mairie FN, puis d'une très courte déclaration pour dénoncer le terrorisme islamiste et remercier les participants. L'hommage volontairement solitaire voulu par Marine le Pen avait des allures de service minimum ce dimanche après-midi à Beaucaire, dans le Gard. "Comment voulez-vous faire autrement ? Impossible d'exister aujourd'hui", justifiait, fataliste, un militant Bleu Marine venu de Montélimar. N'empêche, les sympathisants de la présidente du FN seront partis déçus dans leur ensemble. Venus pour "voir et entendre Marine", ils ont dû se contenter d'une minute de silence, une Marseillaise et quelques mots avant d'entamer à l'unisson "On est chez nous", et de se séparer lentement alors que leur idole aura passé le plus clair de son temps à l'intérieur de l'hôtel de ville. Côté FN, on justifiait cet hommage discret d'à peine une grosse demi-heure par le fait que cette journée de recueillement ne pouvait donner lieu à des discours politiques. Sans doute un peu risqués et certainement inaudibles un tel jour, d'ailleurs. Ce que ne s'est pourtant pas privée de faire la présidente du FN en mairie, loin de la foule, devant les journalistes, qualifiant la manifestation parisienne de "grande machine à laver qui a permis à beaucoup de ne pas rendre de comptes sur leur action". Entourée du député Bleu Marine du Gard et de...
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