DES FRAPPES EN SYRIE NE DOIVENT PAS RENFORCER BACHAR AL ASSAD, DIT MANUEL VALLS
PARIS (Reuters) - Des frappes aériennes seront nécessaires contre Daech en Syrie mais la France choisira seule ses cibles, car il est hors de question qu'une telle intervention "renforce" le régime du président Bachar al Assad, a déclaré mardi Manuel Valls.
La France exclut des actions au sol face au "piège" des djihadistes - "Nous contraindre à intervenir sur le terrain pour nous enliser" -, a réaffirmé le Premier ministre lors d'un discours devant l'Assemblée nationale.
"Mais si une coalition de pays de la région se formait pour aller libérer la Syrie de la tyrannie de Daech, alors ces pays auraient le soutien de la France", a-t-il ajouté.
Au-delà des initiatives militaires, la France considère qu'une solution politique durable reste la clé et "l'urgence" est "d'aller vers un accord qui tourne définitivement la page des crimes de Bachar al Assad", a poursuivi le chef du gouvernement.
"Aucun compromis, aucun arrangement n’est possible" avec le dirigeant syrien, a-t-il souligné.
(Sophie Louet, édité par Yves Clarisse)
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