Jeudi 2 juin, peu après la fin d'une manifestation contre la loi travail, une centaine de casseurs ont semé la terreur entre la rue de la Croix-Nivert et la porte de Versailles, dans le 15e arrondissement de Paris. S'attaquant aux vitrines des banques, des agences d'intérim et des loueurs de voitures, détruisant le mobilier urbain, mettant à sac agences immobilières et commerces, ils ont également vandalisé la petite sandwicherie, à l'enseigne de la marque Subway, de Malik Salmi. Cinq jours après, Le Point.fr a rencontré le commerçant, encore sous le choc.
Le Point.fr : Comment les choses se sont-elles passées ? Quelle heure était-il quand les violences ont débuté ?
Malik Salmi : Il était un peu plus de 16 heures. J'étais sur le point d'aller chercher mon fils de cinq ans à l'école quand j'ai vu débouler un groupe de plus de 200 personnes hystériques armées de barres de fer, de masses et même de haches. Ils descendaient à la porte de Versailles, car ils avaient entendu que François Hollande y était. Ils avaient visiblement envie d'en découdre.
Pourquoi s'en sont-ils pris à votre magasin ?
Je ne sais pas. Je suis un indépendant. Je porte l'enseigne de Subway depuis six ans, mais je ne fais pas partie d'un grand groupe. Je travaille avec deux employés. Je passe mes journées en...
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