Au pied du lion de la place Denfert-Rochereau, un homme vend des keffiehs rouge et blanc aux manifestants venus soutenir la cause palestinienne. À chaque coin de rue, un cordon de CRS monte la garde. Le dispositif policier a été revu à la hausse depuis le fiasco de la manifestation non autorisée du samedi 19 juillet, où de nombreux incidents avaient éclaté dans le quartier de Barbès. Les gros bras de la CGT, du Front de gauche et du Nouveau Parti anticapitaliste veillent aussi au grain. "L'armée israélienne ne peut pas continuer à assassiner des civils innocents !" s'emporte Younès, chef de rayon d'un hypermarché du Val-d'Oise. Ses mots sont encore plus durs pour condamner ceux qui "cassent et s'attaquent aux Juifs au nom de Gaza". À la hauteur de la tour Montparnasse, Jean-Luc Mélenchon se glisse dans le cortège. Les journalistes accourent mais le leader du Front de gauche reste muet. Présente à ses côtés, Clémentine Autain se révèle plus bavarde et rappelle l'importance de s'opposer à "ce massacre humain".Des pétards éclatent avec fracas"Gaza vivra, la Palestine vaincra !" reprend en coeur le cortège tout en poursuivant son chemin vers les Invalides dans une ambiance détendue. "C'est bien la preuve qu'interdire ce genre de manifestation ne sert à rien", affirme une jeune femme voilée d'un drapeau palestinien à un policier encore sceptique. En tête du défilé, l'ambiance est plus tendue. Un drapeau islamiste flotte dans l'air. De...
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