Thierry Mandon n'abandonne pas son bébé, il le confie. Depuis quelques années, il l?avait pensé, conçu puis vendu au président de la République. Puis, mercredi, un an mois pour mois après sa nomination, Thierry Mandon a quitté son poste de secrétaire d?État à la Réforme et à la Simplification. L?affaire était en cours depuis quelques jours, même si Mandon ne l?a su, officiellement, que quelques minutes avant l?annonce officielle, mercredi à 10 heures. Évoquant le chantier des réformes engagées par Mandon, François Hollande l?a rassuré : « On va veiller à ce que ça perdure. »
Autonome (Mandon avait souhaité être rattaché au Premier ministre, indépendant de toute autre tutelle), il s?est retroussé les manches il y a un an à la tête d?une douzaine de personnes. Une équipe légère, réunie dans une sorte de war room rue de Babylone, qui a tenté de faire bouger quelques sacrées masses - les administrations, les ministères? - avec pour seules armes de la bonne volonté, des litres de café et l?appui (pas toujours irréprochable, selon l?entourage de Mandon) du SGMPA, le secrétariat général pour la modernisation de l?action publique.
Avancées
À l?actif de cette brigade légère, quelques belles avancées : le projet France Connect, par exemple, grâce auquel chacun pourra se connecter sur les sites internet de n?importe quelle administration avec un seul identifiant ; la...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer