Ils ne lâchent rien. Des manifestants opposés à la loi travail, mobilisés depuis mardi, continuent mercredi matin de perturber en Normandie la circulation aux abords du Havre et de Caen. Les principaux accès au Havre étaient toujours bloqués mercredi matin, sauf l'accès nord, selon la préfecture. Dans la ligne de mire des manifestants, les raffineries. Mardi, selon France 3 Normandie, certaines stations-service du Havre étaient déjà à court de carburant et la préfecture avait réquisitionné l'une d'elles. Plus généralement, la presse régionale de l'Ouest se faisait l'écho de la pénurie en Normandie, obligeant Alain Vidalies, le secrétaire d'État chargé des Transports, à rassurer la population. « Il n'y a aucun risque de pénurie, je veux arrêter ce discours que je vois sur quelques réseaux sociaux », a-t-il déclaré à l'antenne de France 3. « À ce stade-là, il n'y a évidemment aucun risque », a-t-il insisté.
Selon une correspondante de l'AFP sur place, sept barrages ont été installés dans l'Ouest ce mercredi, contre seize mardi. Ces points de blocage étaient tenus par des salariés du privé et de la fonction publique de l'intersyndicale CGT-FO-Solidaires. Les dockers, mobilisés mardi, ne le sont pas mercredi, mais, selon les manifestants, ils doivent l'être de nouveau jeudi. À Gonfreville-l'Orcher, l'accès à la raffinerie Total était toujours bloqué, de même qu'au Grand-Quevilly, près de Rouen, l'accès au...
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