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Logements sociaux : l’État pourrait «saisir des terrains»
information fournie par Le Figaro 23/01/2015 à 14:28

Le gouvernement veut casser les «phénomènes de reproduction de la pauvreté». Pour ce faire, il est possible que l’État se saisisse de terrains disponibles dans certaines communes.

L’Etat pourrait «saisir des terrains disponibles» dans certaines communes ne respectant pas le quota de 25% de logements sociaux et «construire» des habitations pour assurer une mixité sociale, a déclaré vendredi le ministre de la Ville Patrick Kanner. «On peut imaginer que l’Etat puisse se saisir de terrains disponibles dans ces quartiers et construise à la place des collectivités territoriales», a-t-il dit sur BFMTV/RMC.

Constatant qu’il y a «encore des villes qui aujourd’hui préfèrent payer des amendes que de construire des logements sociaux», Patrick Kanner a estimé qu’il fallait «durcir» la loi Solidarité rénovation urbaine (SRU), qui impose aux communes d’avoir 25% de logements sociaux. Il n’y a «pas de critère ethnique dans les commissions d’attribution de logements sociaux», a rappelé le ministre, qui relève toutefois que «ces banlieues, ces quartiers difficiles» n’attirent «que des gens en grande difficulté». Or, a-t-il assuré, le gouvernement veut casser les «phénomènes de reproduction de la pauvreté».

De nouvelles dispositions «contre la ghettoïsation»

Patrick Kanner souhaite donc que dans ces quartiers des «écoles de qualité» et une «offre culture de qualité» soient assurées, et que «l’accession à la propriété pour les familles modestes» soit facilitée. «Il est plus facile de faire venir des pauvres dans des quartiers de riches, que des riches dans des quartiers de pauvres», a-t-il expliqué.

Le gouvernement a annoncé cette semaine qu’il mettrait en oeuvre de nouvelles dispositions contre «la ghettoïsation» dans les quartiers populaires, souhaitant ainsi lutter contre tout phénomène de radicalisation deux semaines après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Casher. Le Premier ministre, Manuel Valls, a estimé que les politiques publiques des 30 dernières années n’avaient pas permis d’éviter «la relégation, le regroupement ethnique, religieux».

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