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Liban: le chemin de croix diplomatique de Marine Le Pen
information fournie par Le Point 21/02/2017 à 12:55

Toujours plus haute dans les intentions de vote, Marine Le Pen répète à ses proches qu'elle a « gagné la bataille des idées » et qu'il lui faut désormais gagner celle de la crédibilité. Pour se donner une stature présidentielle et montrer qu'elle n'est pas isolée sur la scène internationale (et pour lever des fonds pour sa campagne), la candidate frontiste multiplie les opérations diplomatiques à l'étranger ces derniers temps. En visite au Liban depuis lundi, elle a rencontré le président Michel Aoun. Une victoire pour celle qui attendait depuis longtemps sa première photo de poignée de main avec un président en exercice : depuis 2011 et son arrivée à la tête du parti, elle n'avait rencontré que deux dirigeants étrangers en exercice : le Premier ministre égyptien en 2015, Ibrahim Mahlab, ainsi que le chef de la diplomatie polonaise, Witold Waszczykowski, la même année. D'autant plus qu'elle a accompli ce que son père, Jean-Marie Le Pen, n'était pas parvenu à faire avec Émile ­Lahoud, lors d'une visite au Liban en 2002.

Tout ne s'est pas passé comme prévu

Le choix de voyager au pays du cèdre n'était pas un hasard puisque Jean-Marie Le Pen et certains cadres du FN entretiennent des liens forts avec Michel Aoun, seul président chrétien du Moyen-Orient. Lors de la guerre civile qui a frappé le pays entre 1975 et 1990, plusieurs militants frontistes se sont engagés aux côtés des milices chrétiennes,...

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